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Trois exemples de contributions pour réduire les conséquences environnementales du tourisme

 

Le secteur touristique étant en perpétuelle croissance, il est aujourd'hui indispensable de s’interroger sur ses conséquences environnementales. Un nouveau concept tend à émerger : la contribution carbone. Son principe est simple : ceux qui émettent des gaz à effet de serre agissent, souvent financièrement, pour soutenir des projets à valeur ajoutée. Entre découverte et solutions durables découvrez comment cela se met en place à travers quelques exemples d’initiatives novatrices et responsables. 

 

Un article d'Amandine Turbeaux





  • Les crédits carbones

 

Le dioxyde de carbone (CO2), émis dans la plupart des activités quotidiennes, augmente considérablement lors d'activités récréatives telles que les voyages. Pour atténuer cet impact, les consommateurs peuvent compenser leur empreinte carbone en achetant des crédits carbones lors de la réservation de vols par exemple. Les compagnies aériennes encouragent cette pratique en affichant automatiquement les émissions de CO2 associées aux vols, visant à sensibiliser leurs clients et promouvoir des comportements plus responsables. Ce concept s'étend au-delà du secteur touristique, les entreprises pouvant également compenser leurs émissions en achetant des crédits carbones ou en investissant dans des projets de décarbonisation. Ces actions incluent l'utilisation de matériaux responsables, l'adoption d'énergies renouvelables et des aménagements énergétiques. Les entreprises qui réduisent leurs émissions peuvent être récompensées financièrement, contribuant ainsi à aider d'autres à compenser leurs émissions excessives. Des plateformes en ligne telles que The Zero Fund, Geste 64 et Carbon Time offrent des exemples de ces initiatives.


  • Les moteurs de recherches responsables 

 

Une autre initiative responsable et simple à utiliser au quotidien pour compenser ses émissions : l’utilisation de moteurs de recherches éco-responsables. En effet, les moteurs de recherche éco-responsables, comme l’exemple d'Ecosia, s'engagent à réduire leur impact environnemental. Au vu du nombre d’heures d’utilisation et de recherches internet leur utilisation permet de continuer ses recherches sans aucunes réductions personnelles dans son quotidien. Ecosia se distingue en investissant une part significative de ses revenus publicitaires dans la plantation d'arbres à travers le monde. De plus, la société utilise des serveurs alimentés par des énergies renouvelables pour minimiser son empreinte carbone. En favorisant ces pratiques plus durables de façon indirecte, cela démontre comment le temps passé sur internet et l'utilisation des progrès technologiques peuvent contribuer à l’enjeu environnemental tout en offrant une alternative éthique aux utilisateurs.


  • Des start-ups innovantes dédiées à réduire l’impact carbone 

 

Avec cet enjeu inévitable de la préservation de l’environnement, de nombreuses start-up émergent afin de cadrer et guider cette nouvelle économie. Ces nouvelles start-ups spécialisées dans la compensation carbone découle d'une prise de conscience croissante des défis environnementaux et des conséquences du changement climatique. ClimateCare, en tant que pionnière, collabore avec des acteurs du secteur touristique pour intégrer des programmes de compensation carbone dans les voyages, offrant ainsi aux voyageurs la possibilité de contribuer à des projets durables. D'autre part, Goodwings, une plateforme de réservation d'hôtels, prend des mesures significatives en compensant deux fois les émissions de CO2 générées par nuité réservée. Ces initiatives témoignent d'une approche holistique des start-ups dans la réduction de l'empreinte carbone, mettant en lumière l'importance croissante de l'éco-responsabilité dans l'industrie du voyage. Ces nouveaux acteurs représentent donc aujourd’hui des “modèles” en matière de transition touristique plus respectueuse de l’environnement. 

 

 

 
 
 

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